Les Etats-Unis sont en ordre de bataille, non pas pour une troisième guerre mondiale comme certains l'affirment (et l'espèrent), non, tout simplement, pour mener ce qu'ils savent le mieux faire :
Une guerre hybride, hors sol avec de multiples tampons entre eux et leur principal adversaire, comme ce fut le cas en 2008 lors de cette confrontation entre l'armée russe et tout le gratin des conseillers de l'OTAN au grand complet assistant une armée géorgienne dépassée par les événements, la défaite fut retentissante.
Pour le cas de la Syrie, souvenez-vous ce fut le même scénario, les terroristes de Daesch, leur bras armé à l'instar des terroristes tchétchènes quelques années plus tôt, comme désormais c'est le tour des psychopathes d'Azov ou d'autres groupements paramilitaires surarmés et surentraînés, saoulés de propagande anti russe depuis des décennies.
En Ukraine, le phénomène se renouvelle, on le voit avec cet apport constant d'armes, de volontaires et d'officiers des différentes armées occidentales oeuvrant pour le compte de cette rose des vents tachée de sang, mais aussi de technologie et de renseignements, ils mettent sur la table tout pour vaincre indirectement la Russie ou du moins l'affaiblir durablement. 


Guerre hybride – EurAsia ProspectiveRéflexe de lâches me direz-vous ? Pas tout à fait quand même, les Etats-Unis avancent lamentablement avec toutes leurs défaites comme une traînée de casseroles aux fesses et malgré leur suprématie sur le papier seulement, dès qu'ils sont en confrontation directe, ils perdent, ils le savent, ils sont incapables de remporter une quelconque victoire, ce sont les loosers des guerres modernes, ils ont une peur bleue de revivre le cauchemar vietnamien, avec son cortège de cercueils plombés revenant au pays et sont encore sous le choc psychologique de leur bérézina afghane, alors, ils délèguent, c'est la colossale finesse de cette OTAN faite pour ça.
Leur éviter de mettre le doigt dans l'engrenage.
Mais là, avec l'Ukraine et surtout avec un Poutine face à eux (qui n'est ni Kadhafi, ni Saddam Hussein), la donne pourrait changer radicalement, ils le savent aussi, ils marchent sur une corde raide et sont à la limite de franchir une ligne rouge que le maître du Kremlin ne leur pardonnera pas, car, l'armée russe a de la réserve, elle est considérable, puissante technologiquement, capable de frapper les USA au coeur même et la Russie a, désormais, une volonté affichée de ne plus se laisser marcher sur les pieds.
L'ours des steppes est sorti de sa tanière.

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