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Affichage des articles du mai, 2019
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Les élections européennes en France auront mis en exergue un certain nombre de points, notamment la persistance de l'abstention puisque plus de la moitié des inscrits ne se sera pas déplacée, ne se voyant pas représentée dans cette multitude de listes (trente quatre), l'expression populaire n'aura pas trouvé sa voie malgré cet immense foisonnement cette fois ci encore. La revanche de Marine Le Pen est patent, le parti du président de la république essuie un échec retentissant qui laissera des traces indélébiles, le troisième tour des présidentielles aura donc été remporté par les nationalistes, grâce au jeune et porteur d'espoir Jordan Bardella . Malgré les menaces et les grosses ficelles, Emmanuel Macron s'est pris les pieds dans le tapis européen, il aura prouvé son incompétence et son incapacité à fédérer le peuple autour de sa personne mise désormais en minorité. La seconde partie de son quinquennat s'annonce donc extrêmement difficile, la révolte ja
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La campagne électorale pour les élections Européennes prend une tournure pitoyable. Le parti du président Macron se voyant en mauvaise posture dans les sondages, celui-ci sort du bois (il n'y est d'ailleurs pas rentré longtemps) il mouille la chemise au propre et au figuré pour aider sa très mauvaise candidate à se sortir du bourbier face au brillant colistier de Marine Le Pen. Ne nous y trompons pas, ce scrutin laissera des traces indélébiles dans le quinquennat macronien déjà lourdement impacté par la crise des Gilets Jaunes ainsi que pour celui d'Angela Merkel, promise au même sort que son alter ego français.  Alors, comme d'habitude ces politiciens utilisent toujours les mêmes artifices grossiers pour faire croire qu'ils sont des victimes. Quoi de plus simple, en effet, que de faire porter la faute de ses errances sur les autres. Pour le président Macron, le parti de Marine Le Pen serait sous influence étrangère, en commençant, bien sûr par la sempiternell
La quête de l'instantané que beaucoup entretiennent ces dernières années m'énerve souverainement. Désormais, par l'entremise des réseaux sociaux, on butine, on passe d'une information à une autre à la vitesse de l'éclair, on s'intéresse subitement à des régions du monde qu'on ignorait deux secondes avant pour les oublier aussitôt. On devient de manière régulière des adeptes d'une cause qu'on ignore, simplement d'un clic et puis, on oublie. Cette habitude néfaste pousse certains à devenir des accros de l'info, sans aucune connaissance préalable que celle que certains médias leur livrent de manière souvent propagandiste, ce constat est valable de tous bords. Tout ceci, nous conduit à ne plus nous intéresser à rien, les gens ne lisent plus de livres, délaissent la vraie culture, au profit de ce précieux temps passé à du fugace, comme si on pouvait s'intéresser en profondeur à une bulle de savon. Ce qui me semble le plus grave encore, c
Depuis le 20 décembre 1995, la Russie a intégré le Conseil de l'Europe, vingt quatre ans de tensions, vingt quatre ans de mensonges. Au sein de cette organisation d'obédience atlantiste qui ne vit que sous la houlette de l'Union Européenne bon nombre de ses participants sont restés figés et manoeuvrent en permanence pour que la Russie reste en marge, au prétexte que la liberté n'y régnerait pas, quelle belle affaire, encore. Alors, pourquoi s'étonner qu'aujourd'hui, la Russie hausse le ton et menace de quitter cette institution dont on ne peut dire que la qualité première soit la sincérité. Comment peut-on donner des leçons de propreté lorsqu'on est incapable chez soi de faire le ménage ? La France va très bientôt en prendre la tête, dans un principe de "présidence tournante" au moment même où les libertés individuelles sont bafouées chaque semaine depuis près de six longs mois, où le peuple n'a plus son mot à dire et où chaque samedi l
Premier Mai mouvementé à Paris Deux images ont marqué mon esprit, car, loin de la capitale, je n'ai pu être qu'un spectateur attentif de la situation. La première est celle d'une colonne de CRS traversant la foule compacte des manifestants aux alentours de la Rotonde, sorte de sanctuaire de la macronie en déshérence, parfait symbole de ce qu'est devenu le pouvoir en France, là, même si la vindicte était palpable, point de coups, point d'attaques physiques, même pas de coups de pied, rien, les révoltés étaient respectueux de l'ordre public qui passait à leur barbe. La seconde vidéo reprend les images de manifestants coincés dans l'Hôpital de la Pitié-Salpétrière, pris dans la nasse et acculés par les forces de l'ordre républicain à passer dans leurs rangs, à l'instar de ce qui s'est passé quelques minutes avant pour eux. Là, point de magnanimité, point de retenue, on a assisté alors à des scènes où les CRS se défoulaient purement et simplemen