Sont-ils de taille pour nous gouverner ?
Le monde ressemble en cet été 2019 à une sorte de jeune chien fou qui court un peu partout sans raison particulière la tête dans les étoiles, saute après les papillons, preuve une nouvelle fois que l'humanité n'est pas encore prête à la sagesse et à la sérénité.
Une peu comme le cours de l'or qui ne cesse de grimper, ainsi que la courbe ascendante du CAC 40, la température extérieure bat des records, on ne sait plus trop où vont s'arrêter toutes ces folies.
Pendant ce temps, le chef de la gigantesque Amérique du nord se comporte aussi comme un chien fou, ou plutôt comme ce qu'il a toujours montré au monde une sorte de vieil enfant gâté qui ne supporte pas qu'on lui dise non. Avec ce dirigeant imprévisible et velléitaire il faut quand même s'attendre à tout.
Il y a quelque mois la Corée du nord était dans l'oeil du cyclone, les spécialistes attentifs pensaient qu'une conflagration allait éclater entre les deux pays et puis, quelques semaines suivantes, nous avons assisté à une sorte de rencontre-gag où les deux dirigeants nord-coréen et états-unien se sont congratulés comme si subitement ils étaient devenus les meilleurs amis du monde. Le soufflé est ainsi retombé provisoirement.
Avec l'Iran on a l'impression de revivre les mêmes moments, le prix du pétrole augmente au moindre froncement de sourcils de gros rougeot et, par là même l'économie mondiale se prend pour une hirondelle.
Mais, à y regarder de plus près, on s'aperçoit que les choses sont légèrement différentes avec l'Iran.
Pas de quoi pavoiser trop vite donc, car en sous-main les sionistes continuent leur travail de sape pour que l'Amérique du nord entame une nouvelle opération militaire off-shore contre ce pays qui, comme la Syrie ou l'Irak ou bien la Libye n'a qu'une seule tare, celle de ne pas être cul et chemise avec l'état hébreu, outrage ultime, crime de lèse-majesté qui vaut à ceux qui ne passent pas sous les fourches caudines hébraïques d'être plongés dans la guerre la plus terrible et la vengeance sans retenue dont ils ne se relèveront que très difficilement. et ce, malgré le soutien actif de la Russie
La position énergétique de ces pays en fait une double cible pour les Etats-Unis qui ne cessent de manipuler cette partie du monde pour satisfaire l'appétit expansionniste d'Israël et du Qatar et le leur au passage pour que le brent se prenne aussi pour une hirondelle.
La seconde raison d'inquiétude réside dans le fait que l'Iran n'est pas dirigée par un chef d'état fantoche et dont les mouvements de menton ressemblent furieusement à ceux de Monsieur Trump. L'Iran montre beaucoup plus de calme et une volonté certaine de se faire respecter par ce qu'elle rejette le plus : l'axe atlanto sioniste.
L'Iran est un pays uni qui sort, avec ces alliés syriens et libanais, d'une série longue de victoires militaires patentes sous le haut patronage du géant russe.
L'été se terminera-t-il dans cette insouciance qui caractérise les périodes d'avant guerre ou bien l'intérimaire de la Maison Blanche aura-t-il un simple coup de chaud qui le poussera à envoyer ses chiens de garde sur ce magnifique pays qu'est l'Iran ?
Ils serait grand temps que la Russie associée à la Chine envoient une série de messages clairs vers ce fauteur de trouble, de ces messages que seuls les pacifistes authentiques savent envoyer à ceux qui seront toujours les mauvais élèves de notre monde.
Pendant ce temps, la France de Macron ne sait plus sur quel pied danser, elle sait qu'elle ne pourra plus compter à moyen terme sur les Etats-Unis trop occupés à se refermer sur eux-mêmes, elle sait aussi que les fissures entre la France et l'Allemagne sont désormais visibles et qu'il va falloir d'urgence trouver un autre partenaire, alors, voilà, on tourne sa tête vers la Russie.
Subitement on se rappelle qu'il y a une véritable grande histoire entre nos deux peuples, subitement on rouvre ses livres d'Histoire pour découvrir qu'une tradition d'alliances a émaillé notre passé. On oublie un peu vite les décisions d'hier pour tenter d'embrasser sur la bouche le maître du Kremlin, mais cette tradition s'est perdue et Vladimir Poutine est un homme à grande mémoire, même si il sourit au président de la république française, lui, n'oublie pas une de ces sanctions que la France a collégialement adressée à la Fédération de Russie, pour des prétextes que tout le monde sait sans aucun fondement.
Maintenant que la France est en position de demande, il va falloir revoir l'intégralité de ces récriminations passées et aller là où la Russie voudra bien qu'elle aille au risque de se fermer ce grand marché dont les perspectives d'évolution sont énormes.
Mais, tout ça n'est pas pour demain, aujourd'hui certains tentent de mettre la poussière sous le tapis quand d'autres jouent des muscles, non, décidément, ce monde n'est pas encore dirigé par des hommes sages.

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