Premier Mai mouvementé à Paris
Deux images ont marqué mon esprit, car, loin de la capitale, je n'ai pu être qu'un spectateur attentif de la situation.
La première est celle d'une colonne de CRS traversant la foule compacte des manifestants aux alentours de la Rotonde, sorte de sanctuaire de la macronie en déshérence, parfait symbole de ce qu'est devenu le pouvoir en France, là, même si la vindicte était palpable, point de coups, point d'attaques physiques, même pas de coups de pied, rien, les révoltés étaient respectueux de l'ordre public qui passait à leur barbe.
La seconde vidéo reprend les images de manifestants coincés dans l'Hôpital de la Pitié-Salpétrière, pris dans la nasse et acculés par les forces de l'ordre républicain à passer dans leurs rangs, à l'instar de ce qui s'est passé quelques minutes avant pour eux.
Là, point de magnanimité, point de retenue, on a assisté alors à des scènes où les CRS se défoulaient purement et simplement sur des civils désarmés en les tabassant, en les gazant, en les poursuivant à cinq ou six contre un, bref, ce fut un grand moment d'honneur pour la police d'assister à ce spectacle.
Une nouvelle fois, nos valeureux défenseurs de la république se sont comportés comme des soudards, alors que le peuple a, une nouvelle fois aussi, été digne et pacifique.
Il faut bien se mettre en tête que les grandes révolutions populaires, surtout en Asie, se sont faites dans le calme et la détermination, que ce soit pour Gandhi et ses fidèles ou Mao Tsé Toung et ses gardes rouges, chacun a mené une longue et pénible lutte avant d'accéder au pouvoir, je crois que le passage obligé de cette révolte, que rien ne pourra arrêter, sera de la même veine.
La force tranquille est dans la rue, elle ira où bon lui semblera, malgré les coups, les arrestations et les brimades.
Le pouvoir têtu de ce système n'a pas compris que plus il tardera à déposer les armes et plus les dégâts risquent d'être importants, pour le peuple aujourd'hui et demain et pour eux, mille fois plus après-demain, on appelle ça de l'entêtement, l'apanage des faibles d'esprit.
Macron démission !
Deux images ont marqué mon esprit, car, loin de la capitale, je n'ai pu être qu'un spectateur attentif de la situation.
La première est celle d'une colonne de CRS traversant la foule compacte des manifestants aux alentours de la Rotonde, sorte de sanctuaire de la macronie en déshérence, parfait symbole de ce qu'est devenu le pouvoir en France, là, même si la vindicte était palpable, point de coups, point d'attaques physiques, même pas de coups de pied, rien, les révoltés étaient respectueux de l'ordre public qui passait à leur barbe.
La seconde vidéo reprend les images de manifestants coincés dans l'Hôpital de la Pitié-Salpétrière, pris dans la nasse et acculés par les forces de l'ordre républicain à passer dans leurs rangs, à l'instar de ce qui s'est passé quelques minutes avant pour eux.
Là, point de magnanimité, point de retenue, on a assisté alors à des scènes où les CRS se défoulaient purement et simplement sur des civils désarmés en les tabassant, en les gazant, en les poursuivant à cinq ou six contre un, bref, ce fut un grand moment d'honneur pour la police d'assister à ce spectacle.
Une nouvelle fois, nos valeureux défenseurs de la république se sont comportés comme des soudards, alors que le peuple a, une nouvelle fois aussi, été digne et pacifique.
Il faut bien se mettre en tête que les grandes révolutions populaires, surtout en Asie, se sont faites dans le calme et la détermination, que ce soit pour Gandhi et ses fidèles ou Mao Tsé Toung et ses gardes rouges, chacun a mené une longue et pénible lutte avant d'accéder au pouvoir, je crois que le passage obligé de cette révolte, que rien ne pourra arrêter, sera de la même veine.
La force tranquille est dans la rue, elle ira où bon lui semblera, malgré les coups, les arrestations et les brimades.
Le pouvoir têtu de ce système n'a pas compris que plus il tardera à déposer les armes et plus les dégâts risquent d'être importants, pour le peuple aujourd'hui et demain et pour eux, mille fois plus après-demain, on appelle ça de l'entêtement, l'apanage des faibles d'esprit.
Macron démission !
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