Depuis le 20 décembre 1995, la Russie a intégré le Conseil de l'Europe, vingt quatre ans de tensions, vingt quatre ans de mensonges.
Au sein de cette organisation d'obédience atlantiste qui ne vit que sous la houlette de l'Union Européenne bon nombre de ses participants sont restés figés et manoeuvrent en permanence pour que la Russie reste en marge, au prétexte que la liberté n'y régnerait pas, quelle belle affaire, encore.
Alors, pourquoi s'étonner qu'aujourd'hui, la Russie hausse le ton et menace de quitter cette institution dont on ne peut dire que la qualité première soit la sincérité. Comment peut-on donner des leçons de propreté lorsqu'on est incapable chez soi de faire le ménage ?
La France va très bientôt en prendre la tête, dans un principe de "présidence tournante" au moment même où les libertés individuelles sont bafouées chaque semaine depuis près de six longs mois, où le peuple n'a plus son mot à dire et où chaque samedi les Gilets Jaunes font entendre leur révolte face à une armée de policiers qui manie sans vergogne le bâton et la privation de liberté pour faire taire simplement. 
Beau symbole de démocratie, en effet, mais le "faites ce que je dis et pas ce je fais" a depuis bien longtemps était inscrit par ce système au frontispice de nos bâtiments officiels.
Depuis bien longtemps le mépris affiché par nos gouvernants n'a pas cessé, depuis bien longtemps nous vivons dans une autocratie larvée qui n'ose montrer à la face du monde quels sont ses véritables ressorts et son véritable visage.
La Russie n'a aucune leçon à recevoir de ces gens, elle le fait savoir par voie diplomatique, c'est ainsi plus clair.
Le petit monde journalistique et russophobe quant à lui se drape dans son habituel militantisme actif pour dénoncer là, ce qu'il voit comme une nouvelle mesure du Kremlin pour lancer des opérations de privation des libertés de l'opposition. Il est vrai que Navalny s'est illustré dans la multiplication des saisines envers le CEDH à chaque fois qu'il pensait voir à la sortie de son domicile, un policier en faction ou bien lorsque la police venait l'arrêter pour participation à une manifestation non autorisée, comme en France, lorsque des milliers de gens se font appréhender pour la même raison, mais, les Gilets Jaunes n'ont sans doute pas le même réseau d'amitié qui permet à Navalny de passer pour une éternelle victime, alors que les Gilets Jaunes ne sont, aux yeux de l'exécutif français qu'un ramassis d'imbéciles.
« Selon que vous serez puissant ou misérable / Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ».

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog