Selon les apparences (qui sont souvent trompeuses), la baudruche OTAN, moribonde il y a encore quelques mois se serait regonflée, la cohésion européenne serait à son plus haut niveau.

Hourra crient les petits cerveaux.

Or, à y regarder d'un peu plus près que constate-t-on ?

Les forces de l'OTAN en Europe n'obéissent plus trop au premier coup de sifflet en dehors du polonais lécheur de babouches en chef et des pays baltes qui ne représenteraient que l'ombre d'eux-mêmes en cas de conflit ouvert, on traîne des pieds ça et là, dans les états-majors on renâcle.

Certes, on obéit au maître ricain qui a investi un peu plus la place,mais ce n'est plus l'engouement des débuts, la fleur au fusil s'est un peu flétrie, on entend d'ailleurs des grognements dans les rangs, ce ne serait pas notre guerre (bien évidemment !), on traîne les rangers, on n'est pas du tout prêt à une intervention militaire contre celui qui n'est pas notre adversaire mais bien celui déclaré depuis si longtemps par les USA, les militaires de haut rang européens font la différence et souhaitent préserver la stabilité européenne, c'est un fait et c'est plutôt un signe d'intelligence.

Quant à l'Europe qui, en quelques semaines est passée sous contrôle direct de la Commission Européenne et de sa harpie teutonne, ce n'est guère plus glorieux , les fissures sont visibles à l'oeil nu et les coups de gueule sont perceptibles même au delà de leurs palais calfeutrés.

Le second effet de tout ceci, pourrait bien être le contraire de ce qu'on tente de nous vendre via les plateaux télé, cette litanie qui en fatigue plus d'un. Il se pourrait qu'un vent de discorde souffle fortement lors de l'après Ukraine, une sorte de prise de conscience collective que tout ceci n'est qu'un vaste plan pour nous faire basculer dans le néant, au profit des intérêts des gardiens de vaches.

Et l'éclatement de leurs machines à perdre se fera à leur face.

Il faut toujours faire confiance au temps, ça, Vladimir Poutine le sait pertinemment.