Deux fois un ne fait plus deux.
Les deux camps en présence sont radicalement différents, côté ouest, nous avons observé durant des décennies sa lente agonie, la famille, l'a religion, l'honneur aussi, le fait même d'émettre une opinion contraire à ce qui vous est imposé, tout ce qui constituait naguère notre colonne vertébrale a été détruit méthodiquement de force pour la substituer à une sorte de vomi où les femmes sont comme les hommes, où la conformité, la tristesse aussi et la grisaille se sont installées, où les enfants sont loués ou vendus à des cohortes d'hommes riches et puissants sous le manteau, où la valeur du travail bien fait a été exporté vers des contrées où l'on fait mal à peu de frais.
Tout s'est emballé en peu de temps pour qu'une minorité de possédants possède encore plus, au détriment de la majorité qui a vu sa simple capacité à vivre confortablement fondre au soleil.
Oui, les classes supérieures ont gagné une grande victoire (mais peut-être pas la guerre ?), elles ont planqué leur magot dans des paradis fiscaux aux antipodes où là, il n'y a ni sanction, ni droit de regard, leurs yachts ou leurs jets privés sont protégés du sceau "BIEN", ils ne seront jamais saisis, ce qui leur permet de vivre à leur rythme, dans des bunkers dorés, protégés par des armées de gardes du corps tout en s'octroyant des libertés hors limites dans un brouillard de cocaïne et un mode de vie dont l'immense majorité est privée, eux mettent leurs rejetons dans des institutions privées, quand vous, vous vous battez pour avoir une place pour le votre dans un dégueuloir où la mixité raciale fait loi, eux se payent des ripailles sans limite lorsqu'on vous contraint au confinement.
Le peuple pendant ce temps a subi tous les assauts, on lui a interdit de l'ouvrir même pour s'exprimer sur son avenir ou son mieux être.
Sinon, on frappe, on met à genoux, on fait expier sa faute à coup de trique.
Chacun le sait désormais, l'ouest est sous une chape de plomb autoritaire et aveugle, le camp du bien comme disait un de ses dirigeants étasunien est désormais parfaitement maîtrisé, il obéit.
Ce camp s'est affublé d'une magnifique tunique : la communication, le maître mot du moment, cet artifice complètement fabriqué initié par l'expert en chef, souvenez-vous de ce nom : Joseph Goebbels, lisez ses écrits et vous comprendrez où ils veulent vous mener.
Pour un oui et pour un non, le sensationnel et le spectaculaire ont pris toute la vie des peuples sans qu'ils  réagissent, sous l'emprise d'un puissant hypnotique, on vous fait marcher ou crier au bon vouloir des conseillers en communication, ces nouveaux chefs d'orchestre internationaux qui battent la mesure de vos sentiments du jour, renouvelés à chaque moment pour vous faire oublier votre sort, pour éviter que vous pensiez, simplement.
On vous ordonne : "Piquez vous avec des substances dont vous ignorez tout !" Vous vous faites piquer, par peur, servilement.
"Jetez l'opprobre sur un pays dont vous ignorez jusqu'à sa présence sur une carte ou un homme" Au simple fait qu'on vous montre un grand film hollywoodien en grand écran, en live comme ils disent, avec des comédiens qui vous font pleurer et vous y allez de votre rejet de bile comme un seul homme, vous défilez l'air méchant.
En fait, votre méchanceté de façade est parfaitement canalisée sur cette cible qu'ils ont placée là à dessein.
Ils en mettront d'autres rassurez-vous, ils ont du stock, ils exigeront encore que vous en lynchiez d'autres sur la place publique, c'est votre soupape de sécurité, c'est aussi tout ce que vous pouvez faire et êtes autorisés à faire.
Au regard de cette propension à l'éphémère, à l'ouest, il n'y a plus rien de solide, les forces armées se sont fondues dans un vaste conglomérat dirigé par celui qui est le plus condamnable, le plus pourri, celui qui, durant toute son existence aura fait preuve des pires des exactions, des privations de liberté.
Comment suivre un proxénète bourré d'amphétamines ?
Peu importe, c'est lui qui tient la baguette d'une main et l'éventail à bourriques de l'autre, alors ! Filez droit.
Côté droiture et suite dans les idées, tout s'est fondu aussi dans ce qu'on pourrait appeler la déconfiture.
Même la ligne Maginot n'existe plus.
Côté est, c'est là, radicalement autre chose. On peut se moquer, tout vous est permis, FaceBook, Instagram vous donnent le droit même de condamner à mort virtuellement ces pro russes, dire bien haut qu'ils sont sous développés, dégénérés, qu'ils sont sous l'emprise d'une vraie dictature, que la liberté d'expression n'a jamais existé et même aujourd'hui qu'ils sont condamnés à la faillite, bref, tous ces poncifs que l'on entend depuis de si nombreuses années sur toutes les ondes et tous les tons, qui sont balayés dès que vous franchissez la porte de cette immense nation si différente de celles de l'ouest, cette nation si accueillante aussi.
Dès que l'on franchit les frontières pour y accéder, chacun sent cet autre monde, un sanctuaire du vrai et du sacré, une autre manière de se comporter aussi.
Oui, les femmes sont plus féminines et les hommes assument parfaitement leur masculinité sans complexe, ce n'est pas désagréable, là, pas ou si peu de transgenres ou d'invertis chargés de modifier le cours de la vie de vos enfants, le pouvoir veille au grain.
Là aussi, on sait ce qu'est la prière, dans chaque logement des icônes y sont pour vous rappeler que la religion y est omniprésente même si on n'a pas toujours le temps de se rendre à l'église.
A l'est on a appris la rudesse de la vie, du moins les générations qui ont traversé les années 90 et ont vécu ces moments terribles (la guerre, les privations de tout, ça forge un caractère).
A l'est on sait ce qu'est le mot "survivre", on s'adapte à toutes sortes de situations sans broncher.
Un réflexe aussi peut surprendre, à l'est, on ne fait pas état de la situation dans laquelle on peut être, on souffre en silence, on s'accroche, là, on ne parle pas, on se fait taiseux comme on dit chez nous, on oublie cette propension à s'offrir en spectacle, on se recroqueville et on attend que la tempête passe.
Alors, on va tout mettre sur la fameuse "âme slave" pour expliquer ce qui peut paraître inexplicable pour les pleureuses de l'ouest.
Je ne sais d'où vient cette grandeur d'âme face aux attaques de la vie, elle est honorable et elle est factuelle.
Vous l'aurez bien compris, à l'est on ne communique pas ou mal, ce qui vous donnera déjà quelques clés pour connaître les raisons de la non communication ou la très mauvaise manière dont est relatée l'avancée de l'armée russe en Ukraine aujourd'hui. 
"On ne sait rien" me disait un amis récemment, les informations sont méticuleusement filtrées. face à l'avalanche de mensonges dont se repaît l'occident, je comprends que ça puisse frustrer nos amis, il faut s'y faire.
Ceci rappelé, une chose est sure, l'efficacité de cette force militaire est incomparable, d'ailleurs, les stratèges de Washington en apprennent chaque jour, eux qui ont collectionné toutes les défaites les plus cinglantes depuis au moins quarante ans, ils ont été surpris par la rapidité dont l'armée russe a fait preuve en mettant en tenaille tous les objectifs ciblés, remarquable aussi la rapidité avec laquelle toutes les infrastructures militaires ont été mises hors d'état de nuire, rendant ainsi cette grande armée ukrainienne soudainement ralentie et inapte au combat sur de nombreuses zones.
Ces deux mondes sont donc condamnés à vivre séparés, ils sont si différents, ils continueront leur route, d'un côté la grandiloquence des agences de communication de l'ouest fera illusion et continuera de masquer l'évidence d'un échec patent, ce qui fera de nos pays de l'ouest des ruines à ciel ouvert qu'on masquera par un décor en carton pâte et de l'autre, à l'est un grand pays en devenir avec devant lui, une grande route à construire toujours parsemée d'embûches mais là, on a appris que tant qu'on avance, c'est qu'on est vivant et on le fera en silence avec les poings serrés.
Tirer des plans sur la comète ?
Laissons ça aux diseuses de bonne aventure.
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