Une nouvelle fois, le système électoral en conformité avec les dogmes systémiques a semé ses odeurs nauséabondes, une nouvelle fois la montagne a accouché d'une souris, comme en France.
Pardon, là, il s'agit d'un clown télévisuel, bien connu en Russie par ailleurs, il fera largement l'affaire entre les mains des oligarques manipulateurs dont Igor Kolomoïsky (ancien président du Parlement Juif Européen) s'est une nouvelle fois illustré en soutenant la campagne de ce guignol qui passe avant tout désormais pour un agent au service d'Israël. Comme en France.

Une nouvelle fois aussi, une part gigantesque du corps électoral ukrainien a été privée du droit de vote auquel s'ajoutait un vide sidéral de candidats dignes et propres. Personne dans notre univers médiatico-intellectuel donneur de leçons ne s'en est ému.
Seulement la moitié de ceux qui avaient l'autorisation de mettre leur bulletin dans l'urne ont mis cet acteur de série B à la tête de l'état, "faute de grive, on mange du merle" dit le dicton, pas de quoi pavoiser donc, pas de quoi non plus prendre en considération ce nouveau V.R.P.. 
L'exécutif russe qui commence à s'impatienter face aux provocations multiples, par la voix de son Premier Ministre a émis des doutes quant à l'avenir des relations des deux pays. 
Certes, le passé a largement prouvé que la Russie reste et restera la cible majeure des attaques venues de Washington à la manière des joueurs de billard, rarement à la manière frontale.
Il n'y a donc rien à espérer de ce côté dans le cadre du retour à la paix pour les populations du Donbass, l'issue positive, compte tenu de l'enlisement constant de la situation de guerre dans cette région du monde, s'éloigne de plus en plus.
Même chez nous, au sein de notre petit microcosme, la désaffection se fait sentir, le sujet ne mobilise plus, nous ne sommes plus dans l'actualité, le sensationnel aussi. Les populations sont tellement habituées à réagir dans l'instantané, formatées par les réseaux sociaux, le réflexe militant manque cruellement de nos jours.
Ce non événement ukrainien de façade aboutira à moyen terme à une prise en main d'Israël sur son destin énergétique, l'avenir de l'Europe gazier passera par l'Ukraine afin d'éviter la Russie. 
D'ailleurs, les multiples mesures de rapprochements d'Israël vers les partis populistes européens en devenir sont autant de preuves que l'objectif sioniste est clairement affiché.
La grande confrontation économique est lancée, la guerre du gaz est déclenchée.
André CHANCLU

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