"Faites ce que je dis mais pas ce que je fais", maxime qu'ils ont écrit dans leur marbre.
Nous le savons depuis longtemps, le principe essentiel qui est imposé
par ce Nouvel Ordre Mondial ou plutôt cet Ordre Nouveau Mondialisé dont
s'est approprié sans nous demander notre avis cette clique formée
d'aventuriers étasuniens, de banquiers apatrides, de membres des élites
mondialistes, bref de tout ce qui est si éloigné de ce peuple, qui
devrait seul être souverain dans ses choix et sa destinée selon la
sacro-sainte Charte, et bien ce principe est de plier sous leurs bottes
quoi qu'il nous en coûte (ça vous rappelle sans doute quelque chose ?).
Or, le principe fondateur de leur gros mensonge nous avait annoncé une couleur différente, souvenez-vous :
"Le principe du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes a des racines libérales et démocratiques.
Non
seulement il exclut pour un peuple toute forme de cession et d'annexion
forcées, mais il établit un lien entre son consentement et la structure
étatique dans laquelle il doit se développer et trouver son bien.
Ce principe est consacré d'une manière expresse dans la Charte des Nations Unies.
L'article
premier stipule que l'un des buts de l' O.N.U. est de « développer
entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du
principe de l'égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer
d'eux-mêmes, et de prendre toutes autres mesures propres à consolider la
paix dans le monde ».
Je me souviens d'ailleurs dans les années 60
comment l'ensemble du monde s'était ligué contre la France pour lui
forcer la main pour que l'Algérie devienne "indépendante" et que le
peuple algérien (sic) accède à cette fameuse autodétermination.
La France gaullienne s'est donc pliée face au diktat (sinon une volée de sanctions serait tombée sur le pays).
Nous
avons donc perdu d'abord un pays qui nous a coûté si cher puisque nous
l'avons construit de toutes pièces mais aussi nous avons abandonné à
l'occupant ces juteux champs pétrolifères et gaziers (que nous avions,
au passage, découverts et exploités si peu) et qui nous auraient permis
de prolonger encore les "trente glorieuses" en un siècle de confort, de
leadership en nous permettant de devenir la première nation européenne
bien loin devant nos concurrents.
Les Etats-Unis (et l'URSS) en ont
décidé autrement, nous devions nous plier à leur oukase, ce qui fut
fait, témoignant ainsi de la faiblesse de ce général sans éclat pour son
pays (un Poutine aurait résisté).
Aujourd'hui, la Russie croit
(peut-être bien naïvement) encore que l'autodétermination dans son mode
légal serait une valeur sacrée pour ce monde occidental, alors, à chaque
fois, elle organise des référendums, ce fut d'abord le cas pour la
Crimée, une écrasante majorité d'électeurs s'est prononcée pour le
rattachement à la Mère Patrie.
Même processus démocratique pour les quatre régions de l'est de l'Ukraine il y a cinq mois exactement.
Une
organisation parfaite, une observation totale de l'expression
populaire, conduisant là aussi à une écrasante majorité vers le
rattachement à la Russie, tout ceci dans un calme parfait.
Seuls
quelques cris d'orfraies ont été entendus en occident, comment se
faisait-il que l'on puisse mettre en place une telle démocratie sans
l'aval du maître étasunien ?
Le temps, peu à peu s'est déroulé, les
oblasts devenus terres russes sont occupés en partie par les
envahisseurs ukraino-otanesques, sans qu'il y ait eu de réactions vives
de la part de la Russie, mais plutôt une forme d'attentisme.
Seulement,
les populations locales de ces quatre régions ont légitimement le droit
d'exiger de vivre en toute indépendance et que leur suffrage soit
rapidement appliqué, c'est un droit imprescriptible.
Espérons donc que la Russie fasse respecter par le glaive ce que l'occident a décidé d'imposer par la torture et la contrainte.
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