DONBASS
Ces derniers jours, les atlantistes régularisent une situation qui était un secret de polichinelle pour tous les observateurs.
En pleine période des confiseurs, le Canada puis les Etats-Unis baissent les masques en officialisant le commerce des armes létales avec l'Ukraine. Or, on sait, sur le terrain que les "conseillers militaires" de l'OTAN y sont depuis 2014 avec armes et bagages, certains à visage et identité dévoilés et sans aucun état d'âme, logique, leur vaste manoeuvre a toujours été entérinée par l'état profond américain resté figé sur un anti communisme maniaque et complètement déconnecté des réalités de la Russie moderne, il est vrai qu'il faut de manière permanente maintenir le feu sous la cocotte .
L'occident y mène là sa guerre européenne, sorte de laboratoire du Docteur Folamour à ciel ouvert où se côtoient sous le même uniforme, militaires otanesques (y compris des militaires français des services spéciaux), djihadistes du Caucase et fous furieux aux runes nazistoïdes. Tout ce petit monde, grassement payé et confortablement choyé est là pour défendre les valeurs hautement humanitaires de l'occident en martyrisant de manière permanente ce petit peuple du Donbass qui a osé déclarer sa flamme à la Russie.


On l'a vu, désormais, tout le monde se détourne de ce conflit qui s'enlise, la Russie continue d'y envoyer cependant des convois humanitaires et l'occident approvisionne sans relâche ses troupes en total mépris de ces accords de Minsk qui n'auront été, depuis le début qu'une vaste mascarade.
Faut-il refaire le passé ? Il aurait fallu laisser carte blanche à Strelkov lorsqu'il avait défait les troupes ukrainiennes à Debaltsevo, et le laisser aller jusqu'à Kiev. Mais certaines voix proches du Kremlin s'y sont opposées pour éviter un affrontement risqué,on voit le résultat aujourd'hui. Lors du conflit de 2008 en Ossétie du sud et Abkhazie, l'armée russe n'avait pas eu autant de remord de mettre les forces occidentales cul nu.
Jamais aucun conflit de se règle en prenant en compte les intérêts de l'adversaire, celui là n'échappe pas à la règle.

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