Trois fois hélas qu'ils devraient soupirer.

Il est vrai que bombarder des civils pendant neuf longues années n'a rien de glorieux, ni de formateur, ni de particulièrement révélateur des qualités d'une grande armée (qui fut défaite à Debaltsevo, faut-il le rappeler ?).

Or, dès qu'on pense être capables de passer la vitesse supérieure, poussés par un comédien sans talent (ce qui est quand même un comble pour le moindre des militaires) et affronter une véritable ligne de défense composée de soldats professionnels, formés, aguerris et parfaitement bien conseillés, là, c'est une autre paire de manche.

Voilà donc le constat que l'on peut tirer de la première salve de ce que tout l'occident appelait de ses voeux depuis de nombreux mois.

Il faut donc se rendre à l'évidence, l'armée de l'OTAN n'a aucune capacité à mener une guerre stratégique normale, on s'en est d'ailleurs rendus compte lors des engagements qu'elle a menés sur différentes zones de combat dans le passé même contre des tribus clairsemées au fin fond des montagnes d'Afghanistan ou face à des groupes de femmes et d'hommes décidés à défendre leur terre même en s'enterrant comme ce fut le cas au VietNam.

Elle devra donc se contenter d'envoyer ses drones sur des populations désarmées sur les arrières de son ennemi, un peu comme elle avait fait en Europe en 44-45, en bombardant et détruisant complètement bon nombre de nos villes de l'ouest. Sans les russes, cette armée de Bourbaki aurait été explosée par les divisions du IIIème Reich, c'est une évidence.

C'est bien d'une armée de crickets pèlerins dont il s'agit, c'est confirmé.

Inutile donc de s'appuyer sur ce ramassis pour espérer nous défendre, l'armée française se doit d'être notre armée, indépendante de ces gardiens de vaches, une et indivisible.