Comme la stratégie russe est parfaitement limpide, il semble désormais se dessiner que ce conflit sera long voire très long (certains annoncent même une dizaine d'années), à l'occasion de l'anniversaire du début de l'opération spéciale, il n'y a pas eu de mouvement particulièrement plus intense (une simple avancée régulière des troupes d'élite) comme les ukrops (et de nombreux observateurs) s'y attendaient.
Ce sera une course de fond, une partie d'échec qui usera l'adversaire, comme elle l'a profondément usé au cours de cette première année, l'ensemble des pays de l'OTAN commence d'ailleurs à s'y préparer aussi, ce qui est loin d'être à leur goût vu l'état de délabrement (économique et sociétal) de leurs sociétés, or, ils n'ont pas le choix, ils sont forcés de suivre la Russie dans ses choix et non pas l'inverse comme on tendrait à nous faire croire.
La personnalité de Poutine, une nouvelle fois, prend l'ascendant sur la reste de la planète, il dicte ses choix, il économise ses troupes (comme le faisait en son temps le grand chef de guerre, Philippe Pétain, maréchal de France), il place devant ses soldats des forces d'élite non impliquées directement dans le corps civil russe, ce qui lui confère une popularité exceptionnelle.
On le sait désormais les perte se chiffrent au détriment de l'Ukraine qui s'étiole à vue d'oeil, ceci est déjà un constat de victoire sur le long terme. Quand l'Ukraine aura sacrifié tous ses hommes sous l'impulsion du maniaque qui, à Kiev,suit scrupuleusement son ordre de mission, il restera plus à l'OTAN que d'envoyer au casse-pipe ses militaires, ce qui l'achèvera définitivement.
Cette stratégie n'est absolument pas comprise par tous ceux (militaires spécialistes) qui ont baigné dans les milieux otanesques plus enclins à lâcher des tapis de bombes sur les civils, à "vitrifier des zones entières" comme ils disent et nostalgiques des blitzkriegs, cette méthode russe les aura d'ailleurs cloué au sol, à commencer par l'éradication des avions de combat dès le mois de mars, ceux-ci qui interprétaient des mouvements de troupe notamment autour de Kiev comme des défaites n'avaient rien compris (idem pour le secteur de Kharkov ou Kherson).
Les stratèges d'opérette de Washington tentent encore de courir après l'ours russe qui attend patiemment son heure, le temps voilà le grand ami de la Russie de Poutine, souvenez vous en .

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