Vladimir Poutine regroupe plusieurs médias au sein de la nouvelle agence Rossia Segodnia
Les locaux de Ria Novosti, à Moscou, deviennent ceux de Rossia Segodnia.
Les médias officiels russes, notamment les agences de presse, sont en pleine réorganisation sous l'impulsion du Kremlin. Le président Vladimir Poutine a créé l'Agence d'information internationale Rossia Segodnia (la Russie d'aujourd'hui), qui prendra la place et le patrimoine de l'agence Ria Novosti, dissoute, ainsi que de la compagnie radiophonique publique Voix de la Russie, elle aussi dissoute.
La nouvelle entité Rossia Segodnia, « La Russie aujourd'hui », fera partie de la liste des entreprises stratégiques du pays, conformément au souhait de Vladimir Poutine. On retrouve là l'idée de la « verticale du pouvoir » chère au maître du Kremlin, appliquée cette fois-ci au domaine des médias.
Le directeur de la nouvelle agence sera le présentateur de télévision Dimitri Kisselev. Le chef de l'administration présidentielle a expliqué que le premier objectif de cette restructuration des médias d'Etat était de rendre plus « rationnelle » l'utilisation des moyens budgétaires qui leur sont alloués.
Il a dit par ailleurs qu'il fallait rendre plus « efficace » le travail des médias d'Etat : « la Russie met en oeuvre sa propre politique, défend fermement ses intérêts nationaux et il n'est pas facile de l'expliquer au monde entier », a-t-il insisté.
L'agence Ria Novosti, qui vient d'être dissoute par décret, donnait certes le point de vue du Kremlin, mais sous une vision parfois occidentalisée, notamment en ce qui concerne les questions internationales. Elle avait beaucoup de clients à l'étranger. Désormais, la nouvelle agence « la Russie aujourd'hui » veut se servir d'un langage moderne et des plus récentes technologies.
Je dois faire mon mea culpa. Je suis, ainsi qu'un grand nombre de mes amis, à classer parmi les naïfs ou les rêveurs, parfois lorsqu'il nous prend des idées de révolte. Comment peut-on encore s'étonner de la complicité des politiques, des médias, des instituts de sondage, des syndicats, du milieu culturel dans son ensemble, additionnés aux forces de l'ordre et à la hiérarchie de nos armées. Bref, à tout ce qui a un quelconque pouvoir de persuasion (et/ou manipulation ce qui va de pair) et de coercition dans notre pays qui a été contraint par ces différentes forces à se courber. Ils sont tous, sans exception sous l'emprise du bel argent qui leur est généreusement distribué sans compter pour que tous continuent de marcher au pas et au son du pipeau présidentiel, appendice artificiel de leur Nouvel Ordre Mondial. A la moindre voix dissonante et audible, on coupe le robinet pour tuer socialement et, ainsi, isoler, c'est d'une simplicité déconcertante. Tous ven...
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